Tordons le cou aux rumeurs

« On ». Vous savez ce pronom qu’on aime beaucoup utiliser à tord et à travers pour nous dédouaner des informations qu’on transmet. Court, mais qui comporte de nombreuses sources méconnues nous transportant vers des terres inconnues. Ces types d’informations (rumeurs) et de nouvelles dont on douterait bien de la véracité mais qu’on n’hésite malgré tout pas à partager. Et bien ce « on », il est partout aujourd’hui !

Sur internet, dans nos discussions de salon, dans les écoles, il se propage plus vite que du venin et s’insère dans toutes nos particules. Résultat désormais, on partage les fausses informations à profusion. Avec des buts qui varient autant que ceux encaissés par l’équipe de Barcelone lors des champions league. Enfin, rien à voir mais bon…

La vie suit son cours, tout le monde vaque à ses activités et les challenges sont à profusion. Et il y en a qui parmi nous, donnent le change et décident de s’occuper en inventant des choses. Parfois avec une part de vérité, disons-le, mais enrobé d’une bonne couche de salade destinée à choquer et émouvoir le maximum de personnes. Il faut bien continuer à s’alimenter !

Un choix de mot minutieux qui sait appuyer là où nous sommes les plus susceptibles.

Ces dernières années, ce type de personnes et ce qu’ils disent sont devenus plus courants, surtout avec l’avènement des réseaux sociaux. On prend toute information à chaud, elle nous brûle et on crie, on alarme. Mais là où le bât blesse, c’est lorsque certaines personnes ne se contentent pas que de réagir. Et qu’elles posent des actions qui ont des répercussions souvent irréversibles.

Le plus étrange dans tout ceci, c’est que les fausses informations ont tendance à circuler beaucoup plus vite que les bonnes. Un peu comme l’apanage des buzz dont on semble se plaindre une fois en passant, comme si nous n’en étions pas les boosters. Bref.

Les fake news sont réelles. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, du genre elles permettent de révéler la vérité, elles font beaucoup plus de mal que de bien. Avant de partager une information, n’oubliez pas :

• Respirez un bon coup, vous n’êtes pas obligés d’être le premier à propager la nouvelle, croyez-moi vous n’en serez pas récompensés d’une quelconque manière ;
• Faites attention à la forme du message : il faut aller au-delà du titre en grandes pompes ou traditionnellement en rouge et vérifier la crédibilité de l’ensemble du contenu ;
• Vérifiez la source : est-ce une source officielle ? un site ? une page reconnue ? cette personne a-t-elle l’habitude de propager de fausses informations ou pas ?
• Référerez-vous à une source officielle : malheureusement en Afrique et particulièrement dans notre cher pays la Côte d’Ivoire, on doute bien de la transparence et de la promptitude des sources officielles. N’empêche, elles restent les meilleurs canaux à mesure de nous donner la bonne information.

Et vous, comment vous y prenez-vous pour ne pas être des colporteurs de ragots ?