Dans la peau d’une femme

Article : Dans la peau d’une femme
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14 janvier 2019

Dans la peau d’une femme

L’on serait tenté de croire qu’à partir du moment où on sait que l’enfant à naître est de sexe féminin, celui-ci devient tout de suite la proie d’une société prête à le cataloguer.

Être dans la peau d’une femme, c’est être prédestinée à une vie de ménage. Partout dans le monde et particulièrement en Afrique, une vraie femme est celle qui est soumise, celle qui cuisine, celle qui est prête à affronter les douleurs de l’enfantement et qui est capable de maintenir à flot son navire qui n’est autre que son foyer.

Pourtant, on assiste aujourd’hui à une rupture entre l’idéal féminin de nos hommes et les femmes elles-mêmes. La femme autrefois conformiste s’éclipse petit à petit pour laisser la place à la femme moderne qui se distingue par sa volonté accrue de participer activement au développement de la société. C’est ainsi que de nombreuses femmes se sont, au fil du temps affirmées et imposées afin de promouvoir l’égalité des sexes.

Apparaissent alors de nombreux mouvements dont le plus connu est le féminisme qui a pour principale mission de faire valoir le droit des femmes.

Nappy – Pexels

Ce que chacun défend dans ses dires, chacun le renie dans ses actions. La femme reste une grande victime des stéréotypes qu’on lui colle : pas assez endurante, pas assez forte, pas assez résistante… en un mot, faible.

De plus en plus, le féminisme est décrié dans nos sociétés, parfois même par les femmes, et accusé de vouloir élever ces dernières au même rang que les hommes en dépit de toutes les distinctions existant entre eux.

Le problème qui se pose ici ne serait donc pas le fait de vouloir rendre à tout prix égalitaires ces deux sexes ?

Je pense qu’il ne nous revient pas de concevoir la place de la femme dans la société dans une perspective de remplacement d’une domination par une autre. L’équilibre doit être recherché.
Reconnaître la femme en tant qu’individu, c’est la moindre des choses. Ceci revient donc à une totale transparence dans la reconnaissance de ses droits.

Picha Stock – Pexels

Dès lors, il ne s’agit plus de chercher à homogénéiser les deux sexes mais à cultiver leurs différences. La recherche des particularités essentielles des femmes et des hommes aboutira sans doutes à une complémentarité jusqu’à présent non atteinte parce qu’on ignorait la possibilité d’une telle dualité.

In fine, il convient d’ajouter qu’il ne s’agit pas pour la femme de dormir sur ses lauriers. Notre place actuelle dans la société est celle qu’on veut prendre. Et cette volonté se traduit de prime abord par notre désir d’être autonomes et culturellement riches. Car le développement de la femme commence d’abord par un développement personnel !?

Kebs Visuals – Pexels
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