Être fier d’être noir c’est bien, mais l’assumer c’est encore mieux !
Certaines personnes ont pour coutume de dire (et même si elles ne le clament pas, le pensent), que s’il leur était donné l’occasion dans une prochaine vie de choisir leurs origines, être africain ne ferait en aucun cas partie de leurs options. En effet, l’Afrique traîne derrière elle une lourde et négative image : tous les maux du monde lui collent à la peau.
Pourtant depuis un certain temps, un concept est apparu. On dit qu’on est Noirs, et fiers de l’être. Cette locution, qu’elle ne soit qu’un simple effet de mode ou une preuve d’un engagement sincère de la part des noirs est dite, répétée et adoptée par bon nombre d’entre nous.
Mais clamer aussi haut et fort soit-il est-ce assumer le fait d’appartenir à cette culture ?
On ne peut pas être fier d’être noir et se dépigmenter la peau ; fier d’être noir et ne pas apprivoiser sa culture ; fier d’être noir et ne pas connaître son histoire.
Teddy Tavan – Pexels
Assumer sa condition de Noir, c’est aussi et avant tout jouer son rôle. C’est refuser que l’Afrique continue à être présentée comme le continent du pire ou du mourir, auquel on ne s’intéresse que pour honnir, secourir, guérir, compatir ou nourrir. C’est aspirer à la reconquête de sa pleine souveraineté politique, économique et culturelle. C’est arrêter de jouer les perroquets de la pensée et des valeurs des autres en étant authentiques. C’est sortir du rôle de mendiants intellectuels et économiques sur la scène internationale. C’est penser par soi-même et défendre son africanité.
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Assumer sa condition de Noir, c’est prendre conscience que l’Afrique d’aujourd’hui et surtout de demain, ça passe par nous. C’est s’engager à prôner et respecter les valeurs africaines, œuvrer pour le développement de l’entrepreneuriat en Afrique, pour le renforcement des relations africano-africaines.
L’heure n’est plus à l’hypocrisie et il faudrait que lorsque quelqu’un dit « je suis fière d’être noir », on comprenne « je donnerai tout pour voir ma chère Afrique revenir numéro 1 ».
Alors, elles sont où vos résolutions ? Comment vous vous y prenez pour affirmer votre africanité ?
Magda Ehlers – Pexels
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