L’optimisme ou l’art de voir la vie en rose

Vous aussi, il vous arrive de voir des personnes pétillantes en toutes circonstances et de vous demander quel est leur secret ? Rayonnantes telles des prismes aux couleurs éclatantes, elles arrivent à faire ce qu’on appelle « prendre la vie du bon côté ». Mais comment peut-on réellement y parvenir (l’optimisme) quand on sait à quel point notre monde ou notre société est à ch*** ? Oups, désolée (ou peut-être pas).

Ça ne s’arrête pas, on en bave. À la maison, dans les transports, à l’école, au boulot… et pendant qu’on rumine dans notre coin, on a cet.te ami.e qui nous dit « Relax, respire un bon coup, ça va passer, tout va s’arranger ».

On estime très souvent que ces personnes positives sont des rêveuses. Enfermées dans une chimère, elles refusent de voir la réalité et offrent un sourire béat à chaque coup que la vie leur porte au lieu de les parer, violement. Du coin de l’œil on les observe et on les juge, mièvre utopie ! Qui peut bien arriver à croire que penser qu’on peut changer les choses va vraiment les faire changer ? Dissimulé telle une ombre, on guette chaque sursaut d’espoir pointant le bout de son nez. Puis on les écrase comme un mégot qui finit ses jours dans la cendrière.

« Tu vois trop la vie en rose » rabâche-t-on et rebelote.

Pourtant c’est un exercice beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Avoir cette force, chaque jour, d’aller plus loin sans se laisser freiner ou abattre par les événements malheureux de notre vie. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, on ne naît pas optimiste. Innocent peut-être, mais pas optimiste. Dans ces moments de jeunesse, avec des regains d’insouciance, on se méprend sur la noirceur de notre société et on se fait avoir. À contrario, on choisit l’optimisme, on le contrôle; on prend conscience que la vie est faite d’imprévus mais on ne laisse pas ces événements qui tournent mal déterminer notre futur, entacher notre vision.

L’optimisme est de volonté, le pessimisme de paresse dit-on. Avouons-le, il est plus aisé de ne pas être déçu si nous n’avons aucune attente n’est-ce pas ? Eh bien ceci traduit tout simplement une peur farouche d’échouer. Le pire, c’est quand ce plein d’émotions négatives nous freine dans la poursuite de nos ambitions.

Mais alors, comment parvenir à devenir un optimiste ?

Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle ou du moins, moi, votre chère bloggeuse, ne la connait point. Une chose reste certaine, nous n’avons pas le monopole des événements de notre vie. Qu’ils soient le fruit d’une volonté divine, de malchance ou que sais-je encore, il faut apprendre à lâcher prise et à relativiser.

Et vous, à quel point êtes-vous optimistes? Taguez nos éternels adeptes de la vie en rose !